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Thierry Weber
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Les outils utilisés dans les marais salants ont peu changé au cours des siècles et sont restés, pour la grande majorité, en
bois.
Le las
Muni d’un long manche flexible de 5 mètres de long, cet outil est le plus connu, puisqu’il sert à la récolte du gros sel.
La lousse à fleur de sel
Traditionnellement en bois, la lousse à fleur de sel sert à cueillir la fleur de sel à la surface des œillets. Il existe désormais des lousses plus élaborées à partir de matériaux modernes de
qualité alimentaire.
La brouette
Elle est utilisée pour transporter le sel des ladures au trémet. Elle a remplacé au tout début des années 50 la gède, récipient de bois que les femmes portaient en équilibre sur leur tête avec
un coussinet de toile enroulée, la torche. Les brouettes peuvent contenir de 120 à 150Kg de sel.
La lousse à ponter
La lousse à ponter, comparable à la lousse à fleur de sel, se différencie par un manche plus court et plus gros. Elle est utilisée pour la réfection annuelle des ponts.
Le rateau à limu
Il sert à ratisser les algues vertes.
La cesse (en
bois)
La cesse est une grande écope à bras qui sert à pomper l’eau ou à jeter la vase liquide.
La boyette (ou houlette) (en tôle d’acier)
C’est la pelle du paludier utilisée pour certains travaux d'entretien des marais salants.
Le boutoué (en bois)
De forme similaire à celle du las, il sert pour repousser la vase dans les fards et dans les œillets avant la récolte, afin d'assurer une grande propreté des
fonds.
Le paludier est l’homme du marais. Peu de métiers dans
nos pays sont encore vraiment manuels, empruntant techniques ancestrales et outils d’il y a plusieurs siècles.
Dans les marais salants de Guérande, la tradition perdure et l’équilibre entre l’homme et la nature reste bien réel.
L’art du paludier consiste à récolter sur le fond argileux de l’oeillet un sel de grande qualité. L’expérience dans le maniement du las, la connaissance des réglages d’eau dans les différents bassins, la lecture des conditions météorologiques sont autant de qualités indispensables que le paludier
acquiert au fil des ans. Il lui faut aussi être résistant pour affronter les durs travaux d’hiver d’entretien des bassins puis récolter et transporter
en été 2 à 3 tonnes de gros sel par jour.